Dans un article paru dans
loisir nautique N° ?(si quelqu’un
peu me renseigner), et repris sur le
site http://www.voiles-alternatives.com
, sous le titre « LA REVOLUTION DES VOILES D’ANTAN », Véronique
DUVERGIE introduis son article basé sur la traduction en français des recherche
de C Marchaj par ces mots :
Un gréement polynésien meilleur qu’un plan de voilure moderne ?
Allons donc ! C’est pourtant la conclusion ébouriffante d’essais en
soufflerie mens par le très sérieux professeur Marchaj.
Alors que l’on connaît bien les gréements de haute performance conçus
pour la course – essentiellement le gréement Marconi- pratiquement aucune
recherche systématique n’a été faite sur les autres configurations de voilure
traditionnelles. Quand on choisit un plan de voilure, il est donc difficile,
voire impossible d’affirmer avec certitude quel gréement est le plus efficace
(pour une surface de voile donnée), qu’il soit futuriste ou qu’il existe déjà.
Et il y a un énorme parti pris sur les qualités du gréement Marconi.
La suite de l’article donne les éléments et critères
permettant d’effectuer une étude comparative fiable et pertinente. La conduite
du projet de recherche a révélé les performances particulières de ces fameuses
voiles d’antan. Lisez plutôt
Encore
plus saisissant : la performance extraordinaire du gréement Crab Claw montré par le dessin 6.
Le tracé de la courbe des coefficients de force de propulsion en fonction de
l’angle du vent apparent, montre clairement que le Crab Claw est supérieur à
une unique voile Marconi, dès les allures près du vent. Sa supériorité
s’accroit quand le bateau laisse porter. Quand l’angle de vent apparent (cap) avoisine les 90°, le coefficient de
traction du gréement Crab Claw est d’environ 1,7, alors que celui du
gréement Marconi est à peu près 0,9. Ceci veu dire que le Crab Claw développe une puissance
propulsive d’environ 90% supérieure à
celle du gréement Marconi.
Cela laisse rêveur ! de
plus du fait de l’absence complète de
financement sur ce type de gréement, la
marge de progression, de recherches et d’optimisation en est à ses
balbutiements.
Il y a quelques temps, je vous ai parlé du collage des plis et il manquait une dernière planche un peu particulière à coller. 
Trouver du bambou de fort diamètre est un
défi en France. A force de contacts et de recherches, j’ai pu m’en procurer
d’un bon diamètre (9cm). La caractéristique est qu’ils sont courbes, je vais
donc essayer d’exploiter cette particularité pour la forme de la voile.
L’avenir me dira si la qualité du chaume (eh oui le bambou fait partie de la
famille des herbacés) tiendra dans le temps. La récolte s’est faite durant la
période de sommeil afin d’éviter la remontée de sève et donc éviter l’attaque
par les insectes, c’est aussi dans ce but que j’ai laissé les feuilles. La
prochaine étape sera d’assembler les pièces afin d’obtenir des espars de 14 à
16 m de long. 