Charnière textile

Dans la tradition marine, beaucoup de quincaillerie est en bronze, inox ou laiton. Existe t’il autre chose qui soit aussi solide et efficace que des charnières en métal?

J’ai extrapolé le principe utilisé dans ma première construction pour maintenir les gouvernails. Les gouvernails étaient maintenus par une garcette passée en  huit entre l’étambot et les gouvernail.  L’usage a révélé un procédé fiable inusable et solide, alors pourquoi pas en guise de charnières ?

C’est  ce que j’ai réalisé pour les quatre portes intérieures avec succès.

Encadrement des portes

Avant la peinture finale, il est temps de réaliser les encadrements des portes donnant dans les deux salles d'eau (une par coques) l'ensemble servira de raidisseur pour la cloison qui est un simple contreplaqué de 9 mm.

Chaque cadre est composé de  18 pièces droites ou courbes, avec profilage pour créer une feuillure pour les futures portes. l'ensemble des pièces courbes pré -assemblées puis collés en place avec le reste. la finition avec la cloison par un joint congé, le tout ponçé et prêt à être peint. 

Une fois posé, la peinture 

N'oubliez pas que je suis aussi sur Instagram, Facebook et Twitter

Comment déligner sans scie à ruban ?

Dans tout travaux utilisant le bois, Il arrive de devoir fabriquer des pièces en petite série et choisir un morceau suffisament épais pour découper deux pièces dans l’épaisseur. L’opération de délignage consiste à recouper bien au centre dans l’épaisseur pour récupérer deux pièces identiques.

L’outil souvent utilisé est une scie à ruban, cet outil n’est peut être pas à disposition sur le chantier ou dangereux à l’usage en rapport de la taille des pièces à déligner, enfin il est assez difficile d’être précis avec ce type de matériel.

La solution proposée ici est simple, précise et sans dangers, ne coute rien et ne consomme pas d’électricité. Cette méthode sera plus longue que la découpe à la scie à ruban, mais compensé par moins de temps en finitions. En effet,  en termes de précision et finitions, le résultat est vraiment à la hauteur.

Les matériaux de l’outil.

Cinq planches récupérées sur une palette plus quelques languettes ou chutes de bois minces de 1 à quelques mm d’épaisseur selon les besoins, quelques vis à bois et deux presses suffisent à constituer l’outil miracle.

Fabriquer ses caillebotis

Fabriquer des caillebotis… quelle idée !

Il existe plusieurs solutions, tel que

Planchers amovibles (Finition part 2)

Après avoir patienté la semaine, je vais enfin pouvoir voir le résultat final. Je dois dire que je n’ai pas été déçu ! un bon résultat rapide, impeccable et sans grosse difficultés.

Ponceuse à bande avec un gros grain (50) mais attention faut y être habitué, et le bois est un bois dur. Puis finition à l’orbitale grain 120.

Ce mastic une fois sec, c’est littéralement

Planchers amovibles (Finition)

Une fois le tout collé, un ponçage à la ponceuse à bande de la surface pour égaliser la surface visible, le dos est resté brut. Toujours à l’aide des gabarits, ajustage aux cotes définitives de chaque panneau. L’ensemble commence à avoir de l’allure, mais la finition style pont manque encore. Finition faite avec la même famille de mastic polymère. 

Pour réaliser le joint, il est nécessaire de

Planchers amovibles (Suite fabrication)

Viens maintenant le temps de l’assemblage. J’ai pour cela utilisé deux types de colle. Pour les lattes entre elle, un mastic colle polymère pour son élasticité, et la résine époxy pour le cadre.

 Donc dans un premier temps

Comment (Dégauchir sans dégauchisseuse)

C’est une astuce que j’ai utilisé pour dégauchir mes lattes de Padouck en massif. Utile pour dresser  le champ, la partie large est faite avec un rabot électrique.

J’ai déjà utilisé ma circulaire portative pour découper en poste fixe des lattes, des lisses, en fixant celle-ci sur

Planchers amovibles (préparation)

Il est temps maintenant de réaliser ces planchers intérieurs. Ils seront réalisé en traditionnel,  lattes massives dans un cadre assemblé par onglets également en massif, et pas en lattes rapportées sur un support en contreplaqué.

Au tout début de la construction, j’avais acheté un lot de Padouck correspondant à mes besoins pour les planchers.

Le lot de Padouck

 

J’ai donc sorti mon lot de bois, et

Planchers fixe et bas de meubles

Dans chaque coque, de grands coffres se trouvent sous les plancher, et comme sur tous les bateaux, ces planchers sont constitués de panneaux amovibles. J’ai choisi de rendre le plancher en périphérie fixe,  il fait donc partie intégrante de la coque. Deux cas de figure se présent. S’il y a un meuble, un contreplaqué vertical en guise de plinthe, s’il n’y a pas de meuble, un contreplaqué horizontal jusqu’à la coque en guise d plancher. 

Ci dessus, illustration de ces deux cas de figure.

Donc au dessus du cloisonnement des fonds de coque, et sur le pourtour de la coque et en avant des couples (un peu comme une bauquière) je pose

Semaine 46 roof : renfort d’angle et finitions (part 2)

Donc après la pose du tissus j’ai enduis directement humide sur humide. Dans les images qui suivent, mieux que des explications, vous voyez la succession des étapes.     

Pose dans les angles

Raccord avec les surfaces déjà enduites

Lissage et finitions.

Semaine 45 roof : renfort d’angle et finitions (part 1)

Après avoir posé le toit du roof, l’angle formé avec l’hiloire doit être renforcé par une bande de bibiais. Donc joint-congé, puis imprégnation de résine pure et pose du tissus dans l’angle.     

À l’aide d’un rouleau, imprégnation à cœur du tissus, et élimination des bulles.

Le résultat est parfait lorsque le tissu devient transparent. On peu alors passer à la phase enduis directement à condition que la résine n’aie pas encore polymérisé, sinon il faudra attendre et poncer avant de poursuivre.  

Semaine 26 Réserve de flottaison sous les coffres

Les réserves de flottaison sous les coffres et planchers son seulement constitués de zones non accessibles collées et constituant le fond des coffres.

Quelques litres d’eau dans des bidons servent à maintenir en place, le temps de la polymérisation.

Voilà le résultat, une réserve de flottaison servant de plancher.

Semaine 22 Réserve de flottaison

Les réserves de flottaison avant et arrière sont étanchées.

Profitons en, bientôt cet espace ne sera plus visible une fois le pontage mis.

Une poutre (non structurelle) est montée à 1 mètre de l’extrémité. La reprise des efforts se fait au niveau d’un couple par doublantes et pose de tissus bi biais.

Semaine 20 renforts de poutres

A l’endroit des poutres, le doublage en Cp est complété par deux couches de tissus bi biais.

Il reste à finir les joints congé le long des lisses et des couples. 

Une fois l’ensemble bien polymérisé, il est temps de poncer afin d’offrir une bonne surface d’accroche à l’enduit. 

Sem 18 > Descentes

Ne pas confondre la descente du gosier avec celle du bateau. La première n'est pas recommandée pour emprunter la deuxième en sécurité. Enfin voici quelques détails du clapet (pas le votre, celui du bateau) .

 L'ouverture peu se faire selon deux modes, le mode classique coulissant, mais aussi comme le montre la  photo suivante en mode projection.

Janvier 2012 (Pergelisol en vue)

Début de l'année doux, mais pas suffisamment pour entreprendre la stratification extérieure, car de la condensation se fait sur la bâche de la serre, et déclenche une pluie dans l'atelier. Pas très grave en soit, mais incompatible avec la résine! Donc patience. Ce qui n'empêche pas de continuer à travailler aux finitions. Par exemple, découper et fabriquer fabriquer les panneaux de descente.

Les fonds qui comportent sur 30 cm des réserves de flottaisons doivent être finies. Donc collage des CP de fond, pose du joint congé et enduis de finition. Le résultat est là prêt à être poncé et peint.

Semaine 36 > Renfort(suite)

Certainement vous avez remarqué la dernière photo du mois d'aout, dans laquelle j'avais positionné provisoirement les pièces devant composer la base de collage et de renfort du pont. Voici donc ces pièces après encollage positionnées à leur place. Quelques cales sur le pourtour afin de maintenir en place l'ensemble le temps de polymérisation.

Bien sûr, faire les joints congés dans la foulée. C'est nécessaire afin d'éviter une séance de ponçage, en effet, la place est étroite et peu facile

d'accès!

 

Il restera tout de même à poncer l'ensemble, poser un tissus au droit des support de poutre, imprégner et enduire de résine pure (pas de peinture ici) afin de tout rendre étanche avant de refermer.

Dans la mesure du possible, un article sera publié chaque semaine. Toutes les photos de l'article ne resteront pas, seulement une. Mais laquelle? à vous de choisir.

Détails de construction

On rentre maintenant dans une phase ou le travail n'est pas spectaculaire mais demande de l'attention et de la constance. Donc voici quelques détails de construction. La photo du renfort est prise au niveau du peack avant. Le renfort est constitué de plusieurs plaques de contreplaqués. La pose consiste à coller aux endroits prévus une à deux couches de contreplaqués supplémentaires. Une fois la résine polymérisée, ponçage puis pose d'un bibiais pour réaliser un complément de renfort et homogénéiser l'ensemble.
Aux endroits peint, il est fortement recommandé d'enduire dans la foulée, ce qui veux dire que l'opération de stratification ne s'improvise pas au niveau timing.
La pose des pontages avant et arrière nécessite elle aussi la préparation de quelques éléments de renfort. Le principe est un peu différent car l'ensemble du pont est posé à l'aveugle. Vous pouvez voir les pièces prédécoupées en présentation sur la photo ci-contre. La suite au prochain numéro...